Mbeki veut-il la peau de Bassolé ?

Le médiateur Djibril Bassolé, au centre, à Doha, en février © AFP

Le médiateur Djibril Bassolé, au centre, à Doha, en février © AFP

Publié le 4 janvier 2010 Lecture : 1 minute.

Les relations entre Djibril Bassolé, Thabo Mbeki et Jean Ping, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), ne cessent de se dégrader.

Nommé conjointement par les Nations unies et l’UA, le médiateur burkinabè dans la crise au Darfour est en effet confronté à une tentative de marginalisation.

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Tout a commencé quand l’UA a nommé l’ancien président sud-africain à la tête d’un panel de personnalités chargées de se pencher sur la question. Mbeki a donc rédigé un rapport, avec feuille de route et calendrier. Sans jamais avoir été communiqué aux parties soudanaises en conflit, le texte a été, fin octobre, soumis aux chefs d’État réunis à Abuja, puis, le 21 décembre, au Conseil de sécurité de l’ONU.

Ban Ki-moon, le secrétaire général, a estimé qu’il avait le mérite d’appréhender le problème dans sa globalité, mais n’a pas pour autant désavoué le médiateur burkinabè.

Ce dernier poursuit donc sa mission. Le 18 janvier, il recevra à Doha des représentants de la société civile, puis, six jours plus tard, des membres du gouvernement soudanais et de la direction de la rébellion. Pour des discussions directes.

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