Frontières : déposer les bornes
Le 14 décembre, Camerounais et Nigérians ont entamé une opération « complexe et fastidieuse » de bornage entre leur frontière. Au cours d’une cérémonie tenue à Amchidé, dans la région de l’Extrême-Nord, au Cameroun, les deux délégations ont posé la première borne de cette opération, sous l’œil de Saïd Djinnit, représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest du secrétaire général de l’ONU et président de la commission mixte Cameroun-Nigeria.
La frontière s’étend sur près de 2 000 km, du lac Tchad au golfe de Guinée. Une borne sera plantée tous les 500 mètres le long d’un tracé rendu imprécis par l’assèchement des rivières et l’activité humaine. Reconstituée par la commission mixte, créée le 15 novembre 2002 par Olusegun Obasanjo, alors président du Nigeria, et Paul Biya, le chef d’État du Cameroun, la frontière sera enfin consensuelle et définitive. Le bornage est une étape du processus de normalisation des relations entre les deux voisins, qui se sont disputé la péninsule de Bakassi jusqu’en 2002 après un arrêt de la Cour internationale de justice favorable au Cameroun.
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