L’Afrique, parent pauvre du marché de l’art

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Publié le 16 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

Record mondial chez Sotheby’s (Paris), le 3 décembre : un masque africain bamana de la société Kono atteint la somme de 1,4 million d’euros. Un montant qui souligne violemment les mauvais scores de l’art contemporain africain (voir J.A. n° 2470) sur le marché mondial. Les 29 et 30 novembre, de nombreux lots proposés par la maison de ventes aux enchères Gaïa (Paris) n’avaient pas trouvé preneur, tandis que seules deux œuvres d’Ousmane Sow, sur les dix proposées, étaient vendues le 8 décembre chez Christie’s. Beaucoup de raisons expliquent ce phénomène : entre autres le manque de structures pour soutenir les artistes (musées, galeries, fondations, mécènes) et, surtout, de collectionneurs. Ils sont nombreux ceux qui dénoncent les pillages organisés par les anciennes puissances coloniales. Ils sont moins nombreux ceux qui sont prêts à dépenser quelques centaines de milliers d’euros pour permettre à des œuvres de rester dans leur patrie d’origine. 

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