Edition : il était une fois NEA
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Les NEI sont les héritières des Nouvelles Éditions africaines (NEA), fondées par Léopold Sédar Senghor en 1972. Trois antennes ont vu le jour dans les années 1970, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Togo, avec le concours d’Edicef (Hachette) et de Présence africaine. Dans les années 1980, la filiale d’Abidjan se développe grâce à l’édition de manuels scolaires. Mais, en 1988, la gestion aléatoire de l’entreprise et les problèmes de coordination entre les bureaux provoquent la dissolution des NEA. Le bureau sénégalais devient les Nouvelles Éditions africaines du Sénégal (NEAS). Leader de l’édition à Dakar, et dirigé par Seydou Sow, NEAS n’a plus de lien avec NEA. De son côté, la filiale ivoirienne a été reprise par l’État en 1989 et privatisée en 1990 sous le nom de Nouvelles Éditions ivoiriennes (NEI). Le groupe Hachette détient 29,6 % des parts, l’État ivoirien 20 %, la société de distribution Edipresse 20 % et environ 20 % du capital est coté à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).
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