Afrique centrale : le poumon de Nicolas Sarkozy

Publié le 14 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

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Climat : à la recherche du temps perdu

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Copenhague approchant, Nicolas Sarkozy a joué les avocats écolos. « Il faut des chiffres qui précisent ce que nous, les pays les plus développés, sommes prêts à faire pour aider les pays les plus pauvres et ceux qui ont un parc forestier indispensable à l’équilibre de l’humanité », a-t-il exigé à Manaus, en pleine forêt amazo­nienne, le 26 novembre.

La veille du sommet des chefs d’État dans la capitale danoise, il continuera sur sa lancée. Le 16 décembre, les présidents des États membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) sont invités à l’Élysée. À l’heure où ces lignes étaient écrites, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Camerounais Paul Biya, le Tchadien Idriss Déby, le Centrafricain François Bozizé et le Gabonais Ali Ben Bongo Ondimba figuraient sur la liste des présents. Le Congolais (Kinshasa) Joseph Kabila était retenu dans son pays par « différents problèmes ». Manquait la réponse du Burundais Pierre Nkurunziza, du Rwandais Paul Kagamé, de l’Angolais Eduardo dos Santos, de l’Équato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema et du Santoméen Fradique de Menezes.

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Objectif du « présommet » parisien : montrer le soutien de la France aux exigences présentées par les dix pays de la Comifac à Copenhague. « La France sait que ce qui frappe aujourd’hui l’Afrique frappera demain l’Europe », explique José Endundo, ministre congolais (Kinshasa) de l’Environnement. Et Nicolas Sarkozy a très bien mesuré le bénéfice diploma­tique (et économique !) qu’il pourrait retirer de sa mobilisation pour le deuxième poumon vert de la planète.

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