Smartphone : Lenovo prévoit de se lancer au Nigeria
Le chinois Lenovo a annoncé qu’il souhaitait lancer ses premiers smartphones en Afrique au Nigeria avant la fin de l’année.
Le fabricant chinois Lenovo a annoncé qu’il commercialiserait ses premiers smartphones en Afrique au Nigeria avant la fin de l’année. Avec plus de 160 millions d’habitants, le Nigeria demeure le pays le plus peuplé d’Afrique et compte 113 millions d’abonnés aux services mobiles, d’après des données compilées par Bloomberg. En parallèle, une étude du cabinet d’analyse Informa Telecoms & Media, montre que le nombre d’utilisateurs de smartphones, de 5,6 millions à fin 2012, dépassera les 35 millions au Nigeria d’ici à la fin 2017.
Lire aussi :
Microsoft s’allie avec Huawei pour conquérir l’Afrique
Nokia à la conquête du prochain milliard de consommateurs
Samsung lance son S4 pour l’Afrique
L’Égypte en ligne de mire
Autre argument : selon Graham Braum, directeur général chez Lenovo pour le continent africain, au Nigeria le deuxième fabricant de PC mondial ne sera pas obligé de travailler en partenariat avec les opérateurs télécoms nationaux pour vendre ses combinés mobiles. Il aura ainsi la possibilité de vendre ses smartphones à des prix variables pouvant aller jusqu’à 500 dollars.
Olivier Ebel, vice-président et directeur général de Lenovo Moyen-Orient et en Afrique, a déclaré lors d’une interview accordée à Bloomberg que « dans le cadre de son expansion africaine, Lenovo visera l’Égypte après le Nigeria ».
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Comment Air France compense son absence des États du Sahel
- Mines d’or au Mali : la junte place le CEO de l’australien Resolute en détention
- Chez Tunisair, la purge des dirigeants se poursuit et les pertes s’accumulent
- Ce que l’Algérie et la France auraient à perdre (ou pas) d’un embargo réciproque