L’Égypte passe en catégorie spéculative pour S&P
L’agence de notation Standard and Poor’s a dégradé jeudi 9 mai la note de l’Égypte en catégorie spéculative.
![S&P a abaissé sa note souveraine du pays du cran « B- » à « CCC+ ». © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/05/10/standardandpoors_afp.jpg)
S&P a abaissé sa note souveraine du pays du cran « B- » à « CCC+ ». © AFP
L’Égypte fait désormais partie de la catégorie spéculative pour Standard and Poor’s (S&P). L’agence de notation financière a abaissé sa note souveraine du pays du cran « B- » à celui de « CCC+ ». La cause : l’échec du gouvernement à répondre aux impératifs budgétaires.
Cette note est attribuée à des émetteurs de qualité médiocre, présentant un risque réel de non-remboursement.
#16212c; font-size: 11px;">Une décision latente
Mercredi 8 mai, la Banque centrale égyptienne a annoncé que ses réserves de changes, qui s’élevaient à 36 milliards de dollars avant la révolte de 2011et se sont enfoncées depuis, étaient remontées de 1 milliard à 14,42 milliards de dollars. Cependant, les autorités ont fixé à 15 milliards le « seuil critique ». « Les autorités égyptiennes n’ont toujours pas proposé – que ce soit à la population égyptienne ou à la communauté internationale des bailleurs de fonds – une stratégie à moyen terme viable pour gérer les besoins du pays en matière de budget et de financements externes », a expliqué S&P dans un communiqué relayé par l’AFP. Par ailleurs, Standard and Poor’s a également estimée que « la capacité des autorités égyptiennes à atteindre leurs objectifs budgétaires, à alléger les pressions externes et à renforcer le contrat social s’est détériorée ».
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