Air Cemac : retard à l’allumage

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© Vincent Fournier pour JA

Publié le 14 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

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L’Afrique centrale à l’heure des choix

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Huit ans après la décision de sa création par les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), à Yaoundé, en décembre 2001, Air Cemac peine toujours à décoller. Elle devait pourtant démarrer ses activités en 2002. Plusieurs fois reporté, le lancement du premier vol de la nouvelle compagnie aérienne dernièrement prévu pour début 2009 n’a, une fois encore, pas eu lieu. Si des avancées notables ont été réalisées ces derniers mois avec le bouclage de la structure du capital (80 millions de dollars) et le choix du partenaire stratégique (South African Airways), l’entité juridique d’Air Cemac n’a pas encore été créée. Car le pays hôte de la nouvelle compagnie n’a pas encore été désigné. Le Congo et le Tchad se disputeraient le droit d’accueillir le siège d’Air Cemac, dont la vocation est de combler le vide laissé par Air Afrique et les défuntes compagnies nationales. Toutefois, les États ont déjà accordé tous les droits au futur transporteur aérien régional et ont versé leur part du capital, soit 30 % des 80 millions de dollars d’investissement que représente le projet. South African Airways, le nouveau partenaire, préféré à Royal Air Maroc (RAM), s’est engagé à prendre 40 % des parts, tandis que la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) assurera les 15 % de la part des institutions de la Cemac. Ainsi, les 85 % du capital sont garantis. Le reste est destiné aux investisseurs privés. Avec un peu de chance, 2010 verra peut-être des appareils Air Cemac dans le ciel d’Afrique centrale.

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