Madagascar : l’empire contre-attaque
Onze mois après le pillage des magasins et la fermeture de toutes les usines à Madagascar du groupe agroalimentaire Tiko, propriété de Marc Ravalomanana, ses principaux dirigeants se sont réunis en Afrique du Sud, où le président déchu s’est réfugié, afin de mettre au point une contre-attaque. Alors que le gouvernement de transition et deux sociétés nationales (Aro et Sonapar) lui réclament devant les tribunaux des millions d’euros de factures et d’impôts impayés, Tiko a décidé de demander l’ouverture d’une enquête internationale concernant les préjudices, évalués à plusieurs dizaines de millions d’euros, qu’il estime avoir subis depuis le début de la crise politique. En revanche, l’éventuelle reprise de l’activité du groupe a été jugée prématurée, la sécurité des unités de production n’étant actuellement pas assurée.
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