Madagascar : l’empire contre-attaque

Publié le 7 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

Onze mois après le pillage des magasins et la fermeture de toutes les usines à Madagascar du groupe agroalimentaire Tiko, propriété de Marc Ravalomanana, ses principaux dirigeants se sont réunis en ­Afrique du Sud, où le président déchu s’est réfugié, afin de mettre au point une contre-attaque. Alors que le gouvernement de transition et deux sociétés nationales (Aro et Sonapar) lui réclament devant les tribunaux des millions d’euros de factures et d’impôts impayés, Tiko a décidé de demander l’ouverture d’une enquête internationale concernant les préjudices, évalués à plusieurs dizaines de millions d’euros, qu’il estime avoir subis depuis le début de la crise politique. En revanche, l’éventuelle reprise de l’activité du groupe a été jugée prématurée, la sécurité des unités de production n’étant actuellement pas assurée.

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