Aya de Yopougon, T. 5
de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, Gallimard, 128 pages, 16,50 euros.
Qui ne connaît pas encore Aya de Yopougon ? Traduite en 12 langues, vendue à 250 000 exemplaires, en cours d’adaptation en film d’animation (prévu pour 2011), la BD créée par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie est en passe de devenir une série culte. L’on retrouve, dans ce cinquième tome, les mêmes personnages irrésistibles : la mère de Gervais souffre de la grave maladie de « vouloir commander tout le monde » ; Innocent décide de cuisiner un pigeon parisien ; Grégoire s’est transformé en miraculeux pasteur guérisseur d’hémorroïdes. S’ils poursuivent essentiellement les récits débutés dans le précédent volume, les auteurs s’amusent aussi à égratigner la religion, notamment ces gourous qui prétendent guérir de tout. Mais on reste un peu sur sa faim, la plupart des histoires demeurant en suspens. Il faudra donc attendre le sixième tome, déjà annoncé, pour savoir si Aya a trouvé l’âme sœur ou pas…
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