Un Bonga peut en cacher un autre
Publié le 1 décembre 2009 Lecture : 1 minute.
Les maisons de disques sortent régulièrement des compilations, anthologies ou autres best of autour d’un artiste. Objectif : faire patienter ses fans, générer quelques revenus supplémentaires ou… clore son contrat. Cette sélection, consacrée à l’Angolais Bonga, est copieuse (18 chansons), mais à considérer avec discernement. Un titre inédit (« Dikanga ») et un autre remixé (« Kapakiao ») ne représentent pas une valeur ajoutée suffisante pour justifier l’achat, du moins pour ceux qui apprécient la voix et les talents mélodiques de Bonga depuis longtemps. Ils ont déjà ce qu’il faut. Ce best of intéressera en revanche les conquis les plus récents, ceux qui ont découvert Bonga avec ses derniers albums, Bairro (2008) ou Maiorais (2005). Ils y trouveront des titres rares, remontant à 1972 et 1974, et découvriront que lui aussi a chanté « Sodade », un titre composé par Amandio Cabral et Luis Morais, qui a rendu célèbre la Cap-Verdienne Cesaria Evora, vingt ans plus tard.
