Villes nouvelles, un remède à bien doser

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Publié le 30 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

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Quand l’Afrique réinvente ses villes

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Afin de décongestionner les grandes agglomérations, de nombreux pays ont relevé le défi des villes nouvelles. C’est au Maghreb que les plus gros programmes sont menés. Au Maroc, 15 villes ­nouvelles devraient sortir de terre d’ici à 2020. C’est déjà le cas de Tamansourt, près de Marrakech, dont le chantier a été engagé en 2004 et qui a accueilli ses premiers habitants en février : le projet prévoit la construction de 88 000 unités de logements pour 450 000 habitants. Coût total : 34 milliards de dirhams (3 milliards d’euros), dont 4 milliards pour les équipements publics. Tamesna, près de Rabat, dont la construction a commencé en 2007, devrait accueillir 250 000 habitants et couvrir 38 % des besoins en logements de la région de Rabat.

L’Algérie, dans le cadre de son Schéma national du territoire (Snat 2025), a relancé la construction de ­villes nouvelles, dont 4 projets doivent être achevés d’ici quinze ans : Sidi Abdallah, Bouinan, Boughzoul et Hassi Mesaoud. Coût global : plus de 10 milliards d’euros.

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Dans la conception et la réalisation de ces projets, les enjeux et écueils à éviter sont nombreux. L’impératif est que les villes nouvelles ne soient ni des cités-dortoirs ni des ghettos, en veillant à la mixité de la population et des fonctions (qu’au-delà des logements et bureaux les habitants y disposent de commerces, d’équipements publics, de loisirs…), ainsi qu’à l’intégration des exigences environnementales et de développement durable.

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