Un nouveau collège français

L’extension du réseau scolaire français a été rendue nécessaire par une forte augmentation de la demande.

Publié le 30 novembre 2009 Lecture : 2 minutes.

Moins de deux mois après avoir pris ses fonctions, Pierre Ménat, le nouvel ambassadeur de France en Tunisie, a déjà visité les principaux établissements du réseau d’enseignement français à l’étranger. Sa dernière visite remonte au 18 novembre, à l’occasion de l’inauguration du collège Pierre-Mendès-France dans le cadre d’un projet immobilier portant sur l’extension et la rénovation de l’établissement, héritier du prestigieux lycée Carnot de Tunis. « L’ouverture d’un nouvel établissement scolaire est bien sûr une contribution bienvenue à la vitalité des relations entre la Tunisie et la France », a souligné l’ambassadeur, qui a parlé de « l’attractivité de la langue française, si présente en Tunisie », et s’est déclaré « optimiste » quant à son avenir dans le pays. Le collège accueille cette année plus de 1 200 élèves, soit 200 de plus qu’en 2008. Au total, l’effectif du réseau scolaire français (de la maternelle à la terminale) dans les principales villes du pays a été porté à plus de 6 600 élèves à la rentrée 2009, contre 5 500 en 2008. Cette progression tient compte des 951 élèves de l’École internationale de Carthage (EIC), qui a intégré, depuis septembre 2009, les établissements homologués par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et où est désormais dispensé un enseignement conforme aux programmes français.

Afflux d’expatriés

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L’extension du réseau a été rendue nécessaire par la vétusté de la plupart des locaux, mais aussi par une forte demande. La communauté française est en constante augmentation (elle est estimée à 25 000 personnes), surtout avec l’afflux d’expatriés employés par les 1 200 entreprises françaises établies dans le pays. Il faut y ajouter les émigrés revenus de France et, depuis 2003, les enfants des fonctionnaires de la Banque africaine de développement (BAD). Les écoles animées par l’AEFE à travers l’Institut français de coopération étant en priorité réservées aux Français, avec des frais d’inscription et de scolarité relativement élevés, seul un candidat tunisien sur deux parvient à s’inscrire dans ces établissements, dont les lauréats ont plus de chances de pouvoir poursuivre leurs études en France. 

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