Sida : le verre à moitié plein

Publié le 1 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

En 2008, 2,7 millions de personnes ont contracté le virus du sida, soit 17 % de moins qu’en 2001. À l’occasion de la sortie de son rapport annuel, « Le point sur l’épidémie du sida en 2009 », l’Onusida se réjouit de cette réduction du nombre de nouveaux malades. Elle est mesurée par rapport à la situation en 2001, l’année où les Nations unies ont fait de la lutte contre le sida une priorité mondiale, signant une « déclaration d’engagement ».

Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida, explique ainsi l’évolution : « Un effort important a été fait pour briser le silence, le malade n’est plus discriminé. Parallèlement, un mouvement social de lutte contre le sida a émergé. Et bien sûr, il y a toute une panoplie d’outils de prévention : informations, préservatifs, circoncisions… » Les sommes dépensées, elles, ont été dans le même temps multipliées par quatre. En 2008, le total des fonds internationaux alloués à la lutte contre la maladie s’est élevé à 10 milliards de dollars, contre 2 milliards en 2001.

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Mais il est également possible de voir le verre à moitié vide. L’Afrique subsaharienne reste la région du monde la plus touchée : c’est là que vivent 67 % des malades du sida (33,4 millions de personnes au total). Et c’est là que l’on relève le taux d’infection le plus élevé, avec des extrêmes inquiétants, comme au Swaziland, où 26 % des adultes vivent avec la maladie. C’est aussi en Afrique que le nombre de mères transmettant le virus à leur enfant continue d’augmenter (elles étaient 370 000 en 2008), quand il diminue dans le reste du monde.

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