Algérie : pas de rançon pour les preneurs d’otages !
Depuis plusieurs mois, la diplomatie algérienne ne ménage pas ses efforts pour obtenir du Conseil de sécurité de l’ONU une résolution condamnant le versement de rançons en échange de la libération d’otages détenus par telle ou telle organisation terroriste. Les 25 et 26 novembre, lors de sa première visite à Alger, le général William Ward, patron de l’Africom, le commandement de l’armée américaine en Afrique, a pu constater la forte mobilisation de ses interlocuteurs à ce sujet. Le président Bouteflika, mais aussi Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères, et le général Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, lui ont tous expliqué que cet argent servait à financer les maquis islamistes en Algérie. Et qu’il était indispensable d’en tarir la source.
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