Chris Gabriel

Directeur général Afrique de Zain

Publié le 1 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Les actifs africains de Zain sont-ils toujours à vendre ?

Chris Gabriel : Notre PDG, Saad al-Barrak, l’a déjà dit à la presse : Zain en Afrique n’est pas à vendre. C’est clair. Si Zain veut céder une participation ou certains de ses actifs, c’est une affaire qui ne concerne que les actionnaires. Nous, nous sommes concentrés sur la poursuite de nos objectifs, et notre but est de faire partie des dix premiers opérateurs mondiaux en 2011.

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Comment faire face aux perspectives de croissance moindre ?

Notre priorité est de proposer un bon rapport qualité-prix et d’agrandir notre portefeuille clients. L’objectif est de fidéliser nos abonnés. Nous voyons davantage Zap, notre service de M-Commerce, comme un outil de fidélisation que comme une source de revenus. Plus nous nous adaptons à nos clients et plus on a de chances de les garder. Il faut segmenter la clientèle, identifier ses besoins, et y répondre par des offres abordables et simples d’utilisation. Nous constatons une hausse de l’Arpu dans plusieurs pays, et c’est le résultat d’une stratégie qui privilégie la qualité du service plutôt que la quantité d’abonnés. Nous développons aussi des contenus locaux, en partenariat avec les gouvernements et des forums de jeunes. Les jeunes veulent télécharger des photos, des vidéos, des sonneries. Les clients corporate sont demandeurs de services data. Ce segment devrait peser 20 % de nos revenus d’ici à 2014.

Que pensez-vous des modèles de collaboration et de mutualisation ?

On parle beaucoup en ce moment, dans le secteur, de réduire les dépenses en capitaux. Or coopérer permet de dépenser moins, de créer plus de valeur, et génère une marge bénéficiaire plus grande. Nous misons donc sur le partage des infrastructures, voire l’échange de capacités de câble, l’externalisation… tout le monde y gagne. À ce jour, nous partageons 1 400 de nos stations de base. Nous envisageons de créer une société de mutualisation d’infrastructures, voire d’investir dans une société tierce. Des discussions sont en cours, mais je ne dirai pas avec qui à ce stade…

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