De l’iPhone au téléphone low cost
Au Centre de conférence international du Cap, qui abrite Africacom les 11 et 12 novembre, il y a foule. Exposants et visiteurs ont leur(s) portable(s) en main. Les extrêmes se côtoient. D’un côté, ceux qui manient un iPhone ou un BlackBerry mais qui râlent, peinant à se connecter au réseau. De l’autre, ceux qui vantent leurs bons vieux mobiles, sans applications sophistiquées mais « résistants et pas chers ». Le low cost a la cote. Jusqu’à Marc Rennard, directeur Afrique d’Orange, qui dégaine son téléphone : « Il fonctionne très bien mon portable à 15 euros. » Sur ce marché, Nokia et le chinois ZTE sont en pole position, alléchés par les quelque 400 millions de téléphones mobiles qui devraient être vendus d’ici à 2013. MTN s’est associé à des vendeurs chinois pour commercialiser des portables à bas prix à destination des populations rurales du Cameroun et du Ghana.
Reste que les appareils sont fortement taxés, surtout en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Fabriqués à moindre prix, les portables débarquent sur le continent moins low cost qu’ils ne l’étaient au départ de la chaîne
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