Retour à la cote

Publié le 24 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

Lundi 16 novembre. Les dirigeants de CFAO respirent enfin lorsque, à 22 h 30, l’Autorité des marchés financiers donne son feu vert à l’introduction en Bourse d’un peu plus de la moitié du capital de la filiale africaine du groupe de luxe Pinault Printemps La Redoute (PPR).

Lancée dès le lendemain (et jusqu’au 1er décembre), la souscription porte sur 31 millions d’actions (50,4 % du capital), cédées entre 24,80 et 29 euros le titre. Soit, sur la base d’un prix médian, 834 millions d’euros. Ce qui valorise CFAO à environ 1,7 milliard d’euros, un peu en deçà des pronostics des analystes. Résultat le 2 décembre, avec la fixation du prix de l’action. Les premières cotations s’effectueront le 7, à Paris. Deux mois, jour pour jour, après l’annonce par le groupe PPR de sa décision d’ouvrir le capital de sa filiale.

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L’opération constitue un triple événement. D’abord parce qu’il s’agit de la première cotation à la Bourse de Paris depuis décembre 2007. Ensuite, parce que CFAO, coté pendant un siècle, avant la parenthèse de dix-neuf ans au sein de PPR, renoue avec la Bourse. Enfin, parce que l’image de l’Afrique est ainsi valorisée. Implanté dans 31 pays du continent, CFAO y a réalisé 71 % de son chiffre d’affaires (2,86 milliards d’euros) en 2008, notamment dans l’importation et la distribution d’automobiles et de produits pharmaceutiques.

Le succès devrait être au rendez-vous. Avec la promesse d’une croissance moyenne des ventes de 10 % par an jusqu’en 2013, le groupe a des arguments. Seul bémol : CFAO aimerait compter des Africains parmi ses actionnaires, mais le groupe n’a pas prévu d’étape sur le continent lors du circuit de présentation de l’offre auprès des investisseurs potentiels.

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