L’affaire Kossouka (suite)

Publié le 24 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

Le jeune golden boy burkinabè Salif Kossouka Ouédraogo est à nouveau en conflit avec British American Tobacco (BAT). Cette fois, le litige a pour cadre le Bénin, mais prend sa source au Burkina. Rappel des faits. En 2006, Kossouka, par le biais de sa société Nesko, devient le distributeur exclusif des cigarettes de BAT (près de 80 % du marché burkinabè). En août 2008, après des mois d’impayés, la compagnie britannique rompt le contrat. Deux mois plus tard, son représentant au Burkina échappe à une tentative d’assassinat. Kossouka est inculpé et détenu dix jours durant, à Ouagadougou. L’affaire est toujours en cours. Quelques mois plus tard, Kossouka assigne BAT devant la justice, béninoise cette fois, au motif que Nesko a fait dans ce pays des investissements dans le cadre du contrat qui le liait à BAT, à qui il réclame 19 milliards de F CFA (29 millions d’euros). Il obtient une mesure conservatoire sur les stocks (1,5 milliard de F CFA) et sur quatre comptes bancaires (3,5 milliards) de BAT. Depuis, l’usine BAT de Ouïdah est fermée. Début du procès le 30 novembre.

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