La guerre des huiles aura-t-elle lieu ?
Effectif depuis fin 2008, le regroupement des acteurs ivoiriens du secteur de l’huile de palme (dont Sifca) et de ces deux géants internationaux que sont les groupes asiatiques Olam (Indonésie) et Wilmar (Singapour) suscite de vives inquiétudes au Togo, au Burkina et au Sénégal. Les producteurs d’huile de coton et d’huile d’arachide craignent pour leur avenir, dénoncent une concurrence déloyale et soupçonnent les Ivoiriens d’importer en grande partie d’Asie – plutôt que de produire sur place – l’huile de palme qu’ils commercialiseraient sous le « label » UEMOA. Autorisé par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, le regroupement en question fait l’objet d’un recours déposé auprès de la Cour de justice de l’organisation régionale par, entre autres, Suneor (Sénégal), Nioto (Togo), Socoma (Burkina) et Sodefitex (Sénégal). La décision de la Cour ne devrait pas intervenir avant, dans le meilleur des cas, trois mois.
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