L’économie résiste à la crise
Finalement, l’économie marocaine montre une faculté de résilience aux chocs. La croissance devrait atteindre 5,5 % en 2009, contre 6,8 % espérés avant le déclenchement de la crise économique. Les autorités s’attendent néanmoins à une baisse de 10 % des recettes touristiques, de 10 % des transferts des migrants, de 18 % des exportations et de 30 % des investissements directs étrangers. Mais, parallèlement, la facture des importations baissera d’environ 20 %, notamment en raison de la chute des cours du pétrole. Pour relancer l’économie, les autorités ont décidé de doper les investissements publics en faisant passer l’enveloppe budgétaire de 135 à 175 milliards de F CFA en 2010. On s’attend à un creusement du déficit public, qui passera de 2,7 % à 4,5 %. Mais les autorités estiment en avoir les moyens en ayant fait passer l’endettement public de 65 % à 42 % au cours des deux dernières années.
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