L’opposition entre en résistance
L’opposition égyptienne a lancé, le 14 octobre, une « campagne contre le pouvoir héréditaire » pour tenter d’empêcher Gamal Moubarak de succéder à son père. Ayman Nour, leader du parti Al-Ghad (Demain), est le principal instigateur du mouvement. Lors de la présidentielle de 2005, Nour était arrivé en deuxième position, avec environ 8 % des voix, avant d’être arrêté et emprisonné pendant trois ans. « La Constitution du pays est celle d’une République, non d’une monarchie », souligne-t-il aujourd’hui. Plusieurs partis de l’opposition se sont engagés dans cette campagne, des Frères musulmans au Parti nassériste. Le mouvement Kefaya, opposé au régime d’Hosni Moubarak, a d’abord annoncé sa participation, avant de se retirer, invoquant les liens présumés d’Ayman Nour avec l’administration américaine.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...