L’opposition entre en résistance

Publié le 17 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

L’opposition égyptienne a lancé, le 14 octobre, une « campagne contre le pouvoir héréditaire » pour tenter d’empêcher Gamal Moubarak de succéder à son père. Ayman Nour, leader du parti Al-Ghad (Demain), est le principal instigateur du mouvement. Lors de la présidentielle de 2005, Nour était arrivé en deuxième position, avec environ 8 % des voix, avant d’être arrêté et emprisonné pendant trois ans. « La Constitution du pays est celle d’une République, non d’une monarchie », souligne-t-il aujourd’hui. Plusieurs partis de l’opposition se sont engagés dans cette campagne, des Frères musulmans au Parti nassériste. Le mouvement Kefaya, opposé au régime d’Hosni Moubarak, a d’abord annoncé sa participation, avant de se retirer, invoquant les liens présumés d’Ayman Nour avec l’administration américaine.

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