Dix figures berbères

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Publié le 17 novembre 2009 Lecture : 2 minutes.

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Algérie, ce que veulent les Berbères

Sommaire

Le roi Massinissa

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Né en 238 avant J.-C., il est le premier roi amazigh à avoir unifié la Numidie. Pour y parvenir, il livre à Rome, en 202 avant J.-C., Syphax roi de Siga (la région de Ghazaouet). L’unification de la Numidie lui vaut d’être une véritable légende pour les Berbères. Il meurt en 148 avant J.-C.

 

La reine Al-Kahina

De son vrai nom Dihya, Al-Kahina (« la prêtresse » en raison de ses dons pour la magie et la prédiction) régna sur plusieurs tribus berbères des Aurès, de 685 à 705. Farouche guerrière, elle s’opposa à la conquête musulmane au VIIe siècle. Sa légende est comptée et chantée encore aujourd’hui.

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Moufdi Zakaria

Né à Beni Izguen, dans le Mzab, le 12 juin 1908, il est considéré comme le poète de la Révolution. Membre du FLN et auteur du poème « Kassaman » (Le Serment), devenu l’hymne national, il s’est éteint loin de son Mzab natal, le 17 août 1977, à Tunis. Sa dépouille a été transférée en Algérie. Il repose à Beni Izguen.

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Mouloud Mammeri

Romancier, enseignant, dramaturge, linguiste, ethnologue, né en 1917, ce chantre de la culture berbère est à l’origine des événements du printemps berbère en 1980. Ses deux romans La Colline oubliée ainsi que L’Opium et le Bâton restent des livres de références dans son pays. Il est décédé en 1989.

Taous Amrouche

Née en 1913, cette écrivaine fut la première romancière algérienne à être publiée en France en 1947. Cantatrice, elle a passé des années à recueillir des chants traditionnels populaires berbères. Son album Chants berbères de Kabylie sera primé en 1967. Elle est décédée en 1976.

Houria Aïchi

Avec sa voix puissante et gutturale, elle est l’incarnation des Aurès. Héritière d’Aïssa Djermouni qui a chanté sa « berbérité » à l’Olympia durant les années 1940, Houria Aïchi est devenue la voix et le visage du particularisme montagnard des Berbères algériens. Elle vit, chante et compose en France depuis 1970.

Othmane Bali

Sa disparition, le 17 juin 2005, à l’âge de 52 ans, a été un véritable traumatisme pour les Touaregs, et plus généralement pour tous les mélomanes amoureux du tindé, un genre musical venu de Djanet, sa ville natale (il est né en 1953). Virtuose du luth, il chantait en tamasheq et en arabe.

 

Hocine Aït Ahmed

Né en 1926, ancien dirigeant du FLN, il est le fondateur en 1963 du Front des forces socialistes (FFS), premier parti d’opposition dans l’Algérie indépendante. Résidant en Suisse, il demeure l’une des figures tutélaires du mouvement berbériste algérien.

 

Matoub Lounes

Assassiné le 25 juin 1998 en Kabylie, le chanteur né en 1956 demeure toujours vivant dans le cœur des Kabyles. Opposant mais aussi pourfendeur des islamistes, cet auteur-compositeur au verbe tranchant a fait de la défense de la culture et de l’identité berbères la matrice de son œuvre.

Idir

Géologue de formation, ce fils de berger du Djudjura, né en 1949, a fait découvrir dès 1975 la Kabylie au monde entier avec son tube planétaire « Avava Inouva », diffusé dans 77 pays et traduit en 15 langues. Mémoire, exil, immigration, nostalgie des traditions kabyles, les textes d’Idir séduisent autant les jeunes que les vieilles générations.

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