Bons résultats pour Ouyahia
Depuis qu’il a perdu son statut de chef du gouvernement après la réforme constitutionnelle du 12 novembre 2008, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, lassé de se voir brocarder dans la presse pour sa discrétion, voire son effacement, a décidé de riposter. Il a demandé à ses services de communiquer. Ce qu’ils ont fait, le 10 novembre, en publiant le bilan de son action pour le premier semestre 2009.
On y apprend que, malgré la crise mondiale et la baisse des cours du pétrole, l’économie algérienne a bénéficié, ces six derniers mois, de 1 163,6 milliards de dinars (près de 16 milliards de dollars) d’investissements.
Les nouvelles mesures protectionnistes ne semblent pas avoir découragé les partenaires de l’Algérie : pour les six premiers mois de 2009, les investissements directs étrangers (IDE) dépassent les 80 milliards de dinars (1,1 milliard de dollars), en hausse de 10 % par rapport à la même période en 2008. Les investissements privés nationaux ont, eux, atteint plus de 2,3 milliards de dollars durant la même période. C’est la première fois que les sommes engagées par les opérateurs privés sont prises en compte par la communication gouvernementale. Cette annonce est intervenue juste avant que le groupe Cevital, propriété du magnat Issad Rebrab, ne dévoile ses plans de développement pour les trois prochaines années, qui prévoient 4 milliards de dollars d’investissements.
Autre chiffre significatif : la création, durant le premier semestre 2009, de plus de 715 000 emplois – alors qu’il y aâ¨chaque année 600 000 nouveaux entrants sur le marché du travail. Ces annonces confortent l’analyse du FMI qui prévoit une croissance, hors hydrocarbures, de 9 % en 2009.
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