Les malheurs de Ziari
À la suite d’une plainte déposée, le 23 octobre, par les députés du Parti des travailleurs (PT), la formation que dirige Louisa Hanoune, Abdelaziz Ziari, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), devra répondre dans les prochains jours devant le Conseil d’État d’une accusation d’abus d’autorité. Rappel des faits. À l’issue de la présidentielle d’avril 2009, Hanoune demande à Abdelaziz Bouteflika, dans une lettre ouverte, de dissoudre l’APN, qu’elle juge illégitime en raison d’une supposée fraude électorale. Ziari riposte en gelant les salaires des élus de la formation trotskiste, pour des motifs administratifs peu convaincants. Les magistrats se retrouvent donc aujourd’hui devant un sacré dilemme. Ce n’est en effet pas tous les jours qu’un parti d’opposition traîne le troisième personnage de l’État devant la plus haute juridiction du pays. Avec de solides arguments, de surcroît !
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