Chacun son poulain

Publié le 16 novembre 2009 Lecture : 0 minute.

Si la France et les États-Unis n’ont pas été directement impliqués dans les négociations intermalgaches d’Addis-Abeba, ils n’en ont pas moins joué, en coulisses, un rôle important. La première a dépêché sur place deux émissaires parmi lesquels Rémi Maréchaux, le conseiller technique de Nicolas Sarkozy pour l’Afrique subsaharienne. Les seconds ont envoyé Philip Carter, un haut fonctionnaire du département des Affaires africaines au secrétariat d’État. « Chacun a eu des contacts avec les uns et les autres », confie l’un des protagonistes. Carter a plus spécialement discuté avec Marc Ravalomanana ; et Maréchaux avec Andry Rajoelina.

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