Le bal des robes noires
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Les avocats parisiens restent très actifs en Afrique francophone. En Guinée, Mes Francis Szpiner et Lev Forster tentent de mettre le régime de Dadis Camara à l’abri d’éventuelles poursuites judiciaires après le massacre du 28 septembre : 150 morts, selon l’ONU, qui a constitué une commission d’enquête internationale. Le 30 octobre, la junte a allumé un premier contre-feu en annonçant la création d’une commission d’enquête nationale de vingt-trois membres – parmi lesquels Me Szpiner – présidée par le procureur Sirman Kouyaté. Me Forster, qui conseille notamment Charles Pasqua, a pour sa part été invité à Conakry par les autorités afin d’évaluer les outils juridiques permettant de qualifier le comportement des forces de l’ordre lors de la tragédie.
Au Togo, Me Pierre Haïk conseille Faure Gnassingbé dans la procédure pour « atteinte à la sûreté de l’État » engagée contre Kpatcha, le demi-frère du président. Accusé d’avoir fomenté un coup d’État, celui-ci a été arrêté en avril, à Lomé. De son côté, Kpatcha Gnassingbé bénéficie des conseils du bâtonnier Me Christian Charrière-Bournazel et de Me Mario Stasi, autres « pointures » du barreau de Paris.
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