Philippe Cayla, le redresseur de comptes
À son arrivée en 2003, Philippe Cayla a une mission : sauver la maison Euronews, au bord du dépôt de bilan. Sa stratégie ? « J’ai multiplié la diffusion de la chaîne à l’international et donc capté davantage d’annonceurs. » Il affirme que les revenus publicitaires ont triplé en cinq ans, mais refuse de parler chiffres pour ne rien révéler aux concurrents. Deux contrats négociés avec Bruxelles, l’un pour couvrir l’actualité européenne, l’autre pour développer la diffusion en arabe, représentent 20 % du chiffre d’affaires, quelque 50 millions d’euros. Les profits demeurent modestes, autour de 1 million d’euros. En août 2009, la Turquie s’est offert 15,70 % des parts pour 5,2 millions d’euros, devenant le 21e actionnaire d’Euronews. Qui voit ainsi ses capitaux propres renfloués.
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