Maintenir l’influence diplomatique

Christophe Boisbouvier

Publié le 17 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

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Les 12 travaux d’Ali

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Evidemment, sur la scène internationale, Ali aura du mal à égaler son père. « Il y a un risque de décrochage », reconnaît un décideur gabonais. Pourtant, le 15 octobre à New York, le Gabon a réussi un joli coup. Il fallait désigner un pays d’Afrique centrale au Conseil de sécurité de l’ONU pour les années 2010 et 2011. Le Gabon, la Guinée équatoriale et la RD Congo étaient en lice. Et le premier a réussi à convaincre les deux autres de retirer leur candidature.

Cela dit, le Gabon a eu chaud. Le 4 septembre, au plus fort des émeutes contre le « président élu », l’Union africaine, par la voix de Jean Ping, a voulu dépêcher à Libreville une mission de médiation conduite par le Sénégalais Moustapha Niasse. Aussitôt, le gouvernement gabonais a rejeté l’offre. Si la crise s’était poursuivie, le Gabon n’aurait sans doute pas décroché le poste…

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Le torchon brûle-t-il entre Jean Ping et le chef de l’État ? « Non, répond un diplomate gabonais. En fait, l’initiative de la mission Niasse venait du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. Ping ne pouvait pas s’y opposer, car sa nationalité gabonaise l’obligeait à un devoir de réserve. »

Aujourd’hui, pour maintenir la position du Gabon, ABO s’appuie à la fois sur des hommes de son père, comme son beau-frère Paul Toungui, qui reste aux Affaires étrangères – signe des relations apaisées avec Pascaline Bongo, la compagne du chef de la diplomatie –, et sur des hommes à lui, comme son nouveau directeur de cabinet, Jean-Pierre Oyiba. Pendant l’intérim, l’ex-directeur général de l’Oprag (Office des ports et rades du Gabon) a été chargé par le candidat Ali de quelques missions confidentielles dans la sous-région.

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