Répondre à l’urgence sociale

Publié le 17 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

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Les 12 travaux d’Ali

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Certains chiffres sont accablants. Le Gabon affiche l’un des PIB par habitant les plus élevés de l’Afrique subsaharienne : 4 063 dollars. Et pourtant, l’espérance de vie est seulement de 56 ans tandis que 33 % de la population vit dans la pauvreté, selon une enquête gabonaise réalisée en 2004 et reprise par la Banque mondiale dans un rapport confidentiel en 2006. Une scolarisation en chute libre dans le secondaire et un accès aux soins très inégalitaire, tels sont les deux principaux enseignements de cette étude sans concession.

Sur les estrades de campagne, le candidat a promis « une transformation sociale ». Principales mesures annoncées : l’augmentation du salaire minimum à 150 000 F CFA, contre 80 000 F CFA, l’organisation d’états généraux de l’éducation et de la formation, la gratuité des frais d’accouchement et un accès universel à l’eau potable d’ici à 2016.

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Engagements réalistes ou propos populistes ? Un peu des deux, sans doute. Quoi qu’il en soit, le nouveau locataire du Palais du bord de mer va devoir « gérer » la pression syndicale et les menaces de grèves, notamment dans la fonction publique. « Générosité consensuelle » comme son père ou « passage en force », le temps des arbitrages est venu.

« Je connais plusieurs nouveaux ministres, et ce sont de très bons choix. Ils ont été de hauts fonctionnaires compétents et dynamiques », assure un économiste international en poste à Libreville. De bon augure puisque le ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, Maxime Ngozo Issoundou, fait justement partie de ce casting salué par la critique. Quant au ministre de l’Économie, du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Magloire Ngambia, « il est de nature à booster les choses », estime un patron gabonais.

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