Donner un nouveau souffle au PDG

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 17 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

Issu du dossier

Les 12 travaux d’Ali

Sommaire

Si le candidat investi par le Parti démocratique gabonais (PDG) a été déclaré vainqueur de la présidentielle, les résultats du scrutin traduisent un affaiblissement de la formation politique fondée par Omar Bongo Ondimba en 1968. Écartelé entre les cadres dissidents André Mba Obame, Jean Eyéghé Ndong et Casimir Oyé Mba, l’électorat du PDG a subi une fragmentation dont Pierre Mamboundou, qui n’avait glané que 13,6 % des suffrages lors de la présidentielle de 2005, a également profité au point d’engranger 25 % des voix en août dernier.

Leadership chahuté, militants déboussolés, image brouillée, le PDG n’est plus souverain. « Le nouveau président ne pourra pas esquiver une refondation du parti », prédit un ancien ministre. « En dépit du soutien d’une majorité de cadres, le candidat du parti a été élu au Sud et rejeté au Nord. Si nous voulons éviter d’apparaître comme le parti du Sud, le PDG doit être repensé en profondeur pour redevenir un parti d’envergure nationale », renchérit un autre cadre sous le couvert de l’anonymat. De ce point de vue, les élections législatives de 2011 seront un test sur les capacités de la formation à se régénérer.

la suite après cette publicité

La rupture prônée par le candidat comprendra-t-elle la baisse du train de vie et de la masse salariale très élevée de la machine PDG ? Peut-être faudrait-il commencer par sensibiliser les militants au devoir de s’acquitter de leurs cotisations car si le parti faisait les frais des coupes budgétaires qui s’annoncent les conséquences pourraient être drastiques. À commencer par la baisse du traitement versé aux membres du secrétariat exécutif, au secrétariat national, et, pourquoi pas, la suppression pure et simple de l’indemnité accordée aux membres du bureau politique…

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image