Enquête : le palmarès du bien-être

Publié le 9 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

La fondation britannique Legatum Institute s’est, il y a trois ans, assigné une mission a priori impossible : mesurer le bien-être. « Il n’y a pas que la richesse matérielle qui compte », explique William Inboden, son vice-président. Une équipe pluridisciplinaire a pris en compte neuf critères censés concourir au bien-être : l’économie réelle, l’innovation et l’entrepreneuriat, les institutions démocratiques, la qualité de l’éducation, la santé, le sentiment de sécurité, la gouvernance, les libertés individuelles et l’environnement social.

Cent quatre pays ont été passés au crible (voir www.prosperity.com) en vue de l’établissement du palmarès 2009, publié le 26 octobre. Sans surprise, les pays de l’Europe de Nord (Finlande, Suède, Danemark, Norvège, Pays-Bas) arrivent en tête, tandis que plusieurs pays africains (Kenya, Algérie, Tanzanie, Nigeria, Cameroun, Centrafrique, Soudan, Zimbabwe) stagnent dans les profondeurs du classement aux côtés du Pakistan, du Yémen et, ce qui ne surprendra personne, de l’Irak et de l’Afghanistan. Entre ces extrêmes, il fait plutôt bon vivre en Suisse, au Canada, en Australie, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Irlande. La France se classe 17e, devant l’Espagne, l’Italie et Singapour.

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