Tous à l’hôtel

Publié le 12 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

Arrivés à Paris le 26 octobre, Mohamed Ould Abdelaziz et sa délégation (notamment la ministre des Affaires étrangères, Naha Mint Mouknass, et celui des Finances, Ousmane Kane) n’ont guère quitté leur hôtel jusqu’à leur départ, le 28. À l’exception de l’entretien avec Nicolas Sarkozy à l’Élysée, pratiquement tous les rendez-vous de l’ex-général ont eu pour cadre les salons du Meurice, face au jardin des Tuileries. On a pu y apercevoir l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou, un de ses soutiens de la première heure, et son ami Robert Bourgi. Après le coup d’État, l’avocat avait aussitôt plaidé la cause du président mauritanien auprès de l’Élysée. Il faisait partie du comité d’accueil d’Aziz au Bourget.

Le socialiste Michel Sapin, ex-ministre des Finances et président du groupe d’amitié France-Mauritanie de l’Assemblée, est venu dire tout le bien qu’il pensait de l’élection du 18 juillet et se féliciter de la reprise des relations. Hervé de Charette, ex-ministre des Affaires étrangères et président de la chambre de commerce franco-arabe, a souhaité des « contacts permanents, étroits et quotidiens ». Moins attendue, la visite de Reporters sans frontières (RSF), à qui le président mauritanien a assuré que la liberté de la presse faisait partie de ses priorités.

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Initialement prévue au Quai d’Orsay, la soirée du 27 a eu lieu au Meurice autour d’un dîner offert par Aziz. Parmi les convives, Claude Guéant, Alain Joyandet et Bernard Kouchner, qui s’est éclipsé avant la fin du repas après en avoir informé le chef de l’État.

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