Alger critique ATT…
Convoqué par le président malien Amadou Toumani Touré (ATT) en septembre 2007 et plusieurs fois reporté depuis (problèmes d’agenda), le sommet des chefs d’État sur le développement et la sécurité dans le Sahel devait finalement se tenir ce mois-ci. Mais les actuelles tensions diplomatiques entre Alger et Bamako risquent de tout remettre en question. Objet du différend : le versement présumé aux salafistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) de rançons pour la libération d’otages occidentaux. Ce qu’ATT conteste formellement. L’offensive contre le « laxisme » malien a été déclenchée, à Alger, par la presse indépendante, mais la diplomatie a aujourd’hui pris le relais. Les responsables algériens multiplient les visites dans les capitales des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de faire adopter une résolution condamnant fermement les gouvernements qui versent des rançons aux preneurs d’otages. Ils soutiennent que, pour obtenir la libération du diplomate canadien Robert Fowler, enlevé au Niger en décembre 2008, le Mali aurait libéré quatre salafistes, dont deux vétérans d’Afghanistan réputés dangereux. Les Algériens ont déjà reçu le soutien de la Russie
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