Mauritanie : Sidi, retraité sans retraite
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En Mauritanie, il est d’usage que les anciens chefs de l’État bénéficient de certains avantages : une retraite mensuelle d’environ 3 000 euros, une voiture de fonction et deux gardes du corps. Depuis sa chute, le 6 août 2008, Sidi Ould Cheikh Abdallahi jure ne pas en avoir vu la couleur. Son transfert, en novembre 2008, du Palais des congrès (où il fut enfermé après le coup d’État) à Lemden, son village natal, à 250 km de Nouakchott, n’a rien changé à la situation. Et sa démission, le 26 juin dernier, pas davantage. Unanimement salué, son geste avait pourtant permis la tenue de la présidentielle du 18 juillet dans les règles constitutionnelles et l’élection de Mohamed Ould Abdelaziz.
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