Ca patine toujours !
Pour tenter de sortir de l’impasse politique, la France souhaite organiser avant la fin de l’année un sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union pour la Méditerranée (UPM). L’échec de Farouk Hosni pour la direction générale de l’Unesco a certes perturbé la belle entente qui régnait jusqu’ici au sein de la coprésidence franco-égyptienne, mais rien d’irrémédiable. Le vrai blocage vient de la nomination d’Avigdor Lieberman à la tête de la diplomatie israélienne. L’Égyptien Ahmed Aboul Gheit et la plupart de ses collègues de la Ligue arabe refusant de s’asseoir à la même table que le leader ultranationaliste, la réunion des ministres des Affaires étrangères qui devait se tenir ce mois-ci a dû être annulée. Or elle aurait dû procéder à l’élection du secrétaire général et au lancement du processus politique. Du coup, l’Espagne, qui doit accueillir le siège de l’UPM (à Barcelone), commence à trouver le temps long. Reçu à l’Élysée le 21 octobre, Angel Lossada, son secrétaire d’État aux Affaires étrangères, a plaidé pour la tenue d’un sommet des chefs d’État et de gouvernement en juin 2010, juste avant que son pays ne prenne la présidence de l’Union européenne.
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