Les femmes combattantes
La femme, dit-on, est l’avenir de l’homme. Elle est en tout cas certainement l’avenir du Maroc, tant il est vrai que les femmes mènent au sein de la société civile des combats d’avant-garde. Aïcha Ech-Channa, ancienne infirmière, crée en 1985 l’association Solidarité féminine pour aider les mères seules démunies. Née en 1941, cette pionnière est aujourd’hui en lice pour recevoir le prestigieux prix Opus, qui récompense d’un million de dollars les œuvres humanitaires les plus marquantes du monde.
Pédiatre de formation, Najat Mjid est la présidente de l’association Bayti, créée en 1996 et dont le but est de protéger et de réinsérer les enfants des rues. À 50 ans, cette militante qui a reçu de nombreux prix internationaux assume aussi la fonction d’administrateur, chargé de la commission « réhabilitation et réinsertion des mineurs en conflit avec la loi », au sein de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus.
C’est aussi pour favoriser la réinsertion de populations marginalisées que Mounira Bouzid El Alami a créé l’association Darna, en 1995. Située au cœur de Tanger, Darna forme des enfants des rues et des femmes à différents métiers, mais les initie aussi à l’art et notamment au théâtre.
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