Réconciliation historique
Leurs équipes n’avaient plus aucune chance de se qualifier pour la Coupe du monde de football 2010, mais qu’importe. Devisant comme deux amis dans la tribune du stade Atatürk de Bursa (Turquie) le 14 octobre, Serzh Sarkisian, le président arménien (à g.), et Abdullah Gül, son homologue turc, montrent l’exemple à leurs peuples. Surmontant leurs différends (la Turquie refuse de reconnaître le « génocide » arménien de 1915, et l’Arménie d’évacuer la province azérie du Haut-Karabakh), Ankara et Erevan ont signé deux protocoles portant l’un sur l’établissement de relations diplomatiques et l’autre sur l’ouverture de la frontière commune. C’est le début de la fin d’une absurde « guerre de cent ans ».
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