Jeux olympiques : mauvais joueurs de tous les pays…
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Il y a quatre ans, après que les membres du Comité international olympique (CIO) eurent confié à Londres l’organisation des Jeux de 2012, Bertrand Delanoë, le maire de Paris, n’avait pas caché son amertume. À l’entendre, l’échec de la candidature française avait pour unique cause les manœuvres, traditionnellement perfides et désormais illicites, d’Albion, l’ennemi héréditaire. Il avait beaucoup fait rire à ses dépens, mais les rieurs avaient-ils raison ?
En tout cas, Shintaro Ishihara, le gouverneur de la ville de Tokyo, battue par Rio de Janeiro pour l’attribution des J.O. de 2016, a lui aussi perdu ses illusions : il ne croit plus que le CIO soit un temple de la probité. Pis, il lui semble déceler en son sein l’action de « forces invisibles ». Songe-t-il à la navigation nocturne, dans les heures précédant le scrutin, d’enveloppes lourdement chargées ? Peut-être, mais pas seulement.
Il en veut aussi beaucoup à Luiz Inácio Lula da Silva, le chef de l’État brésilien, qui, selon lui, aurait fait à ses collègues africains des « promesses audacieuses » et conclu avec Nicolas Sarkozy un deal un peu abrupt : soutien de Paris à la candidature de Rio contre promesse d’achat de trente-six Rafale, le très sophistiqué et très invendable chasseur-bombardier français. Affabulation de mauvais joueur ? Oui, oui, sûrement…
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