Pas de troisième administrateur africain
En marge des assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale (Istanbul, 6 et 7 octobre), une délégation de ministres africains des Finances a rencontré Dominique Strauss-Kahn pour le convaincre de la nécessité d’attribuer au continent un troisième siège d’administrateur. Le patron du FMI leur a fait comprendre que leur demande avait peu de chances d’aboutir. Prévue pour janvier 2011, la prochaine réforme du Fonds se traduira en effet par une réduction du nombre des administrateurs, qui passera de 24 à 20. Déjà, une bagarre de chiffonniers fait rage entre les membres du Conseil, personne n’ayant la moindre envie de prendre place sur le siège éjectable. Dans ce contexte, les Africains devront sans doute se contenter d’un second siège d’administrateur suppléant. Dans le meilleur des cas. Pour faire passer la pilule, Strauss-Kahn s’est dit ouvert à l’idée d’accroître la présence africaine dans le staff du FMI.
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