Industrie : pour 1 % de croissance en plus !
La Tunisie veut augmenter son taux de croissance économique moyen de 1 %, en passant d’une moyenne de 5 % par an depuis 1997 à 6 % d’ici à 2016. Comment y arriver ? En développant l’économie du savoir, c’est-à-dire en misant sur les secteurs à haute valeur ajoutée dans l’industrie et les services (finance, santé, informatique, offshoring). La part de cette économie du savoir devrait atteindre 30 % du PIB tunisien en 2016, contre 23 % en 2008. Un objectif réaliste ? « C’est difficile, mais possible », affirme Abdelhamid Triki, secrétaire d’État chargé de la Coopération internationale et de l’Investissement extérieur. Ancien directeur de l’Institut d’études quantitatives, il a consacré sa carrière à étudier les « ressorts » de la planification. Selon lui, les quatre nouveaux piliers de la croissance reposent sur la recherche et le développement, la formation des ressources humaines, la maîtrise des technologies de l’information et la qualité du cadre macroéconomique. C’est en améliorant constamment la « productivité globale des facteurs » (PGF), résultat d’une utilisation efficace du capital et du travail, que l’on parvient à rehausser le rythme de croissance. Plus cette productivité est forte et moins le pays est tributaire des aléas extérieurs. Actuellement, 43 % du taux de croissance en Tunisie provient de la PGF. L’objectif est d’atteindre 50 % (la Corée du Sud, par exemple, est à 70 %).
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