Strauss-Kahn visé à son tour
Non, Dominique Strauss-Kahn n’a pas été visé par un jet de talons aiguilles ! Martine Aubry et Ségolène Royal, ses rivales potentielles pour l’investiture socialiste à l’élection présidentielle française de 2012, ne sont pour rien dans l’« attentat » dont il a été victime, le 1er octobre à Istanbul.
Invité à discourir devant un parterre d’étudiants à l’Université Bilgi, le directeur général du FMI a soudain vu se dresser dans les gradins un énergumène vociférant des slogans hostiles à son organisation, puis lançant dans sa direction une chaussure de sport, que, fort alerte pour ses 60 ans, il a esquivé avec flegme.
Bien sûr, il s’agissait d’un émule – un de plus – de Mountazer al-Zaïdi, le journaliste irakien qui, en décembre 2008 à Bagdad, prit pour cible et manqua l’ancien président américain George W. Bush. Mais il en va du lancer de chaussure comme des plaisanteries : c’est drôle la première fois, un peu moins les suivantes.
Pour autant qu’on puisse en juger, l’agresseur et la poignée de ses camarades arrêtés en même temps que lui entendaient dénoncer la « collusion » entre le FMI et le gouvernement turc, actuellement en pleine négociation d’un nouveau prêt.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Ilham Aliyev, l’autocrate qui veut « dégager » la France d’Afrique
- Carburant en Afrique : pourquoi les exportateurs mondiaux jouent des coudes pour a...
- De Yaoundé à l’Extrême-Nord : voyage sur les routes de l’impossible
- En Guinée, Mamadi Doumbouya élevé au grade de général d’armée
- Au Kenya, l’entourage très soudé de William Ruto