Israël-Palestine : vingt détenues en échange d’une vidéo
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Après d’âpres négociations indirectes entre Israël et le Hamas par le biais de médiateurs égyptiens et allemands, l’État hébreu a consenti à élargir vingt détenues palestiniennes contre un enregistrement vidéo prouvant que le soldat Gilad Shalit, entre les mains du mouvement islamiste depuis juin 2006, est toujours vivant. L’information a été confirmée le 30 septembre par le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, puis complétée, dans la foulée, par Abou Obeida, au nom des Brigades Ezzeddine al-Qassam, branche armée du Hamas. La tête recouverte d’une cagoule, Abou Obeida a énuméré les noms des vingt détenues devant bénéficier d’une libération, le 2 octobre. Il s’agit de cinq militantes du Fatah, quatre du Hamas, trois du Djihad islamique, une du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et sept indépendantes. Hormis une détenue, dont le bébé est né en captivité, native de la bande de Gaza, toutes les prisonnières élargies sont originaires de Cisjordanie.
L’accord est intervenu le 29 septembre, quand une bande vidéo d’une minute a été remise au médiateur allemand. L’enregistrement, qui date vraisemblablement de quelques semaines, prouve que le soldat franco-israélien est toujours en vie. L’autorité pénitentiaire israélienne a confirmé la libération d’une détenue dans la soirée du 30 septembre et attend, au moment où nous mettons sous presse, l’aval du juge militaire pour l’élargissement des dix-neuf autres prisonnières. À l’issue de cette opération, présentée par les médiateurs comme un signe encourageant pour le dénouement de l’affaire Shalit, il resterait encore 65 détenues palestiniennes dans les geôles israéliennes. Et quelque 10 000 Palestiniens.
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