Trois juges en première ligne
Publié le 7 octobre 2009 Lecture : 1 minute.
MUSTAPHA FARÈS
Procureur général du roi près la cour d’appel de commerce de Casablanca
Président de l’Amicale Hassania des magistrats, Mustapha Farès est le procureur général près la cour d’appel de commerce de Casablanca depuis octobre 2007. La médiatisation de ce magistrat remonte à l’affaire Slimani-Laâfora pour détournement de fonds et mauvaise gestion de la Communauté urbaine de Casablanca. Il s’est occupé également de l’affaire CIH (Crédit immobilier et hôtelier), dont le lourd verdict est tombé en août 2007.
MOULAY ABDELLAH ALAOUI BELGHITI
Procureur général du roi près la cour d’appel de Casablanca
Le procès de la cellule dormante d’Al-Qaïda, démantelée à Casablanca en mai 2002, et celui des attentats de Casablanca du 16 mai 2003 l’ont rendu célèbre. L’arrestation de seize barons de la drogue dans le nord du pays, en 2006, ou encore de sept officiers dans l’affaire Al Watan Al Ane, en 2007, ont fait le reste. Sa réputation est faite. Ce magistrat traite les affaires sensibles. Par trois fois, l’administration judiciaire a repoussé son départ à la retraite.
HASSAN JABER
Vice-président du tribunal de première instance de Casablanca
Jeune juge, il s’est fait connaître avec le retentissant procès pour diffamation de l’hebdomadaire Tel Quel, en 2005. Les journalistes et l’opinion publique découvraient alors le nouveau « Monsieur Médias du Maroc ». Depuis, il centralise toutes les actions en justice concernant la presse. Mais incarnant la nouvelle école, il travaille aussi à l’édification d’une jurisprudence adaptée au royaume et à son évolution.
