Comprendre pour mieux juger
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Dans le discours qu’il a consacré à la réforme de la justice le 20 août, le roi Mohammed VI a appelé à la création d’un Observatoire de la criminalité qui permettra de mettre la politique pénale « au diapason des évolutions en cours ». Calqué sur le modèle français de l’Observatoire national de la délinquance, ce centre aura surtout une utilité pour le législateur, qui pourra mieux adapter les lois aux situations concrètes.
« Tous les experts sont d’accord là-dessus, la criminalité est d’abord un phénomène social. Il faut donc prendre en compte les problèmes d’exclusion, de pauvreté, pour appréhender la criminalité », explique l’avocat Abdelaziz Nouaydi. Ainsi, les experts seront à même d’établir une véritable « politique criminelle ». Un bémol : « Il est prévu de mettre cette instance sous la tutelle du ministère de la Justice. Or, en France, elle dépend de l’Intérieur, ce qui est logique, car il faut que ses membres aient une vision du crime en amont », estime Abderrahim Bouhmidi, avocat et président de l’Institut national des juristes francophones.
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