Que d’eau… et si peu disponible
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Gâté par la nature, le Congo dispose d’abondantes ressources hydriques qui proviennent à la fois des pluies régulières et de ses nombreux cours d’eau. Paradoxalement, l’accès à l’eau potable demeure un casse-tête pour la majorité des Congolais : elle n’est disponible que pour 40 % de la population urbaine et seulement 11 % de la population rurale. Beaucoup de projets de réhabilitation d’installations de traitement et de construction de citernes et de châteaux d’eau ont été lancés pour tenter d’atteindre l’objectif d’un taux d’accès à l’eau potable de 50 % en 2015. À titre d’exemple, citons les usines de traitement du Djoué, à Makélékélé (Ier arrondissement de Brazzaville), et du Djiri, qui alimentent toutes deux la capitale. Pour renforcer leurs capacités de production et développer le système d’adduction d’eau potable, des « potablocs » (unités compactes de traitement d’eau) sont en train d’être construits, dont un à Brazzaville de 1 420 m3/h, entré en service le 20 août.
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