Royal

Publié le 28 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

Après dix mois passés dans des geôles du Swaziland, Mario Masuku, chef du Mouvement uni pour la démocratie (Pudemo), a été acquitté. Son crime : diriger un parti politique alors qu’ils sont interdits depuis 1973. Un acharnement qui lui a valu plusieurs fois la prison. Sa libération pourtant n’a rien d’un geste d’ouverture. Sa majesté Mswati III, un roi aussi dépensier qu’autoritaire, sait juste habilement doser le bâton et la carotte quand il s’agit de diriger son bon peuple. Mario Masuku lui-même n’ose pas s’en prendre au souverain : « J’aime mon pays, et son peuple, y compris le roi », dit l’opposant, qui critique en revanche le « système politique ». La monarchie mais pas le monarque ? Une subtilité toute swazie…

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