BRVM : l’ancien directeur réclame ses « droits »

Débarqué l’an dernier de la direction de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), Jean-Paul Gillet contre-attaque.

Le Français réclame une prime de départ correspondant à deux ans de salaire et une commission sur les bénéfices réalisés entre 2002 et 2012. © Reuters

Le Français réclame une prime de départ correspondant à deux ans de salaire et une commission sur les bénéfices réalisés entre 2002 et 2012. © Reuters

Publié le 3 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Non content des 77 millions de F CFA (117 000 euros) perçus fin 2012 au titre de ses droits acquis (salaires entre juillet et décembre, cotisations sociales, treizième mois…), l’ancien homme fort de la place d’Abidjan a adressé via son avocat, mi-avril, un courrier à la nouvelle équipe dirigeante conduite par le Sénégalais Gabriel Fal et le Togolais Edoh Kossi Amenounvé. Le Français, resté à Abidjan depuis son limogeage, réclame une prime de départ correspondant à deux ans de salaire et une commission sur les bénéfices réalisés par la Bourse durant toute la période de son activité (2002-2012).

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Procédure « amicale »

La BRVM accédera-t-elle à sa demande ? C’est peu probable. Ses nouveaux patrons ne pardonnent pas à Gillet son manque de vigilance ayant entraîné le détournement de plus de 1 milliard de F CFA. Du côté de l’ancien directeur, si on parle de pro- cédure « amicale », on n’exclut toutefois pas de saisir, en cas de réponse négative, la cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

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