L’étau se resserre sur Habré
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
L’ancien dictateur tchadien Hissène Habré se démène pour obtenir de ne pas être jugé par le Sénégal, où il réside depuis son départ du pouvoir en 1990, estimant que les juridictions de ce pays, y compris la Cour de cassation, ont déclaré irrecevable la plainte déposée contre lui par ses victimes. Il a même déposé une plainte contre ce pays devant la cour de justice de la Cedeao. Mais le vent ne semble pas tourner en sa faveur. La Belgique leur ayant proposé, en juillet, une assistance judiciaire, les autorités sénégalaises ont proposé que deux magistrats (Mao Sémou Diouf, doyen des juges d’instruction, et le juge Aziz Seck) se rendent à Bruxelles pour étudier le dossier préparé par la justice belge, qui a instruit l’affaire Habré à la suite des plaintes de plusieurs victimes résidant aujourd’hui dans le royaume.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »