« TGV » en panne

Christophe Boisbouvier

Publié le 28 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

Six mois après le coup d’État qui l’a porté au pouvoir, Andry Rajoelina, surnommé « TGV », se faisait une joie de parler à la tribune des Nations unies et d’être ainsi reconnu par la communauté internationale. Le 24 septembre au matin, son nom figurait encore sur le programme officiel mis en ligne par l’ONU. Il devait être le septième orateur de la journée. Mais plusieurs chefs d’État d’Afrique australe ont alors menacé de faire un scandale et de quitter New York sur-le-champ. La mort dans l’âme, le Libyen Ali Triki, président de l’Assemblée générale, a dû le déprogrammer à la dernière minute. Dans l’espoir d’une photo avec poignée de main, « TGV » a alors essayé d’arracher un tête-à-tête avec Ban Ki-Moon. Mais le secrétaire général des Nations unies s’est dérobé. Bref, TGV a fait le voyage de New York pour rien…

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